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Cyril Hanouna – Condamnation de Marine Le Pen : «L'exécution provisoire est une peine de mort politique», lance Eric Ciotti

Ugo Pascolo . 1 min

Éric Ciotti, invité de Cyril Hanouna, explique pourquoi il compte déposer en juin prochain un prochain de loi pour mettre à mal le caractère immédiat d'une peine d'inéligibilité. Pour le député des Alpes-Maritimes, ce procédé est "contraire à nos principes fondamentaux". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Il veut changer la loi. Éric Ciotti a fait savoir qu'il allait déposer une proposition de loi pour supprimer l’application immédiate de l’inéligibilité. Immédiateté qui s'est retrouvée sous le feu de la rampe depuis la condamnation de Marine Le Pen en première instance dans l'affaire dite des assistants parlementaires européens du FN. Car c'est justement ce détail qui assombrit la voie vers l'élection présidentielle pour celle qui en a déjà été deux fois finaliste. 

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"C'est contraire à nos principes fondamentaux"

"L'exécution provisoire, c'est quelque part une peine de mort politique sans possibilité de retourner en arrière. C'est contraire à nos principes fondamentaux", lance le chef de file des députés UDR au micro d'On marche sur la tête. "La déclaration des droits de l'homme, celle de 1789 dans son article 6, pose comme principe fondamental la possibilité pour chaque citoyen de se présenter à une élection."

Si l'allié de Marine Le Pen précise d'emblée qu'il ne compte pas remettre en question l'inéligibilité, il "conteste qu'on ne puisse pas faire appel de cette décision". "Chacun doit avoir droit à faire appel, doit avoir le droit à pouvoir ne pas subir cette peine qui est définitive alors que la condamnation ne l'est pas."

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Pour l'ex-patron des Républicains, l'inéligibilité doit "intervenir en bout de course, et pas au milieu", car elle prive de fait "chaque citoyen de se pourvoir en cassation ou d'interjeter appel", fait encore valoir Éric Ciotti. Le député des Alpes-Maritimes et son groupe proposeront ce projet de loi lors de leur niche parlementaire, prévue le 26 juin.