Mediapart continue ses révélations. Le site d'information en ligne a expliqué dans un nouvel article, publié vendredi soir, que François de Rugy n'a pas été imposable en 2015 pour ses revenus déclarés de 2014. Le ministre de la Transition écologique, au cœur de la tourmente, a vivement répondu sur Twitter, dénonçant un "acharnement" de la part du site d'investigation.
"Pas une fraude"
Conformément à la loi à l'époque, celui qui était alors député n'était pas imposable sur la totalité de son revenu. Il a pu également retrancher de son revenu imposable une partie des dons faits à des "organismes reconnus d'intérêt général", écrit le média en ligne. Il a enfin bénéficié de crédits d'impôt liés à la garde d'enfant. Mediapart écrit que cette information "ne tient pas à une fraude, mais au régime très favorable dont jouissaient alors les parlementaires".
"Une seule raison", a aussitôt riposé François de Rugy dans un tweet : "Les dons de 1.200 euros que je faisais chaque mois au parti EELV en tant que député du groupe EELV, comme TOUS les autres députés du groupe, et comme tous les autres parlementaires qui financent ainsi leurs partis et la vie politique. Où s'arrêtera l'acharnement ?".
Une seule raison : les dons de 1 200€ que je faisais chaque mois au parti EELV en tant que député du groupe EELV, comme TOUS les autres députés du groupe, et comme tous les autres parlementaires qui financent ainsi leurs partis et la vie politique. Où s’arrêtera l’acharnement ? https://t.co/7pjMbJ4sco
— François de Rugy (@FdeRugy) 12 juillet 2019
Dîners fastueux, travaux aux frais du contribuable, collaboratrice ayant indûment conservé son HLM... : plusieurs révélations publiées dans la presse embarrassent le ministre de la Transition écologique François de Rugy. Son ex-directrice de cabinet, limogée après des informations de Mediapart, a accusé vendredi le ministre d'avoir "voulu sauver sa tête en offrant la (s)ienne".