Denis Baupin, accusé par des élues écologistes d'harcèlement et d'agression sexuelle, "conteste" ces accusations et démissionne de la vice-présidence de l'Assemblée nationale, afin "de pouvoir assurer sa défense", a indiqué lundi son avocat. "Denis Baupin conteste fondamentalement l'idée de harcèlement sexuel et plus encore d'agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers", déclare l'avocat dans un communiqué.
"Denis Baupin ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire, et le principe de la présomption d'innocence doit s'appliquer pleinement en sa faveur", souligne Me Emmanuel Pierrat. "Denis Baupin envisage ainsi de saisir les juridictions compétentes afin de faire valoir ses droits contre toute atteinte qui serait constatée".
Il donne sa démission de la vice-présidence de l'Assemblée. Le député écologiste de la 10e circonscription de Paris a par ailleurs présenté sa démission du poste de vice-président de l'Assemblée nationale lundi. Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, lui avait demandé de démissionner dans la matinée. "En tout état de cause, afin de protéger les institutions de la République et de pouvoir assurer sa défense, Denis Baupin a présenté sa démission du poste de vice-président de l'Assemblée nationale" au président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS), indique également Emmanuel Pierrat.
"Estimant qu'il convient par-dessus tout de protéger les institutions de la République, et bien que contestant les rumeurs circulant à mon propos, je vous présente ma démission de mes fonctions de vice-président de l'Assemblée nationale, afin d'assurer au mieux ma défense", a écrit Denis Baupin dans un courrier adressé à Claude Bartolone. Denis Baupin, par ailleurs mari de la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, était vice-président de l'Assemblée nationale depuis le 27 juin 2012. Il revient désormais au groupe écologiste de désigner un nouveau vice-président(e), choix dont le bureau de l'Assemblée prendra acte.