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Doliprane : Emmanuel Macron affirme que le gouvernement peut «garantir» la protection de l'approvisionnement de la France

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Ludovic MARIN / POOL / AFP - Mis à jour le . 1 min
Emmanuel Macron s'est exprimé lors de sa visite au Mondial de l'Auto.
Emmanuel Macron s'est exprimé lors de sa visite au Mondial de l'Auto. © Ludovic MARIN / POOL / AFP

Alors que Sanofi a annoncé vendredi négocier avec le fonds d’investissement américain CD-R, les syndicats ont aujourd'hui exprimé leurs inquiétudes. En réponse, Emmanuel Macron, affirme que le gouvernement peut «garantir» la protection de l'approvisionnement de la France.

Emmanuel Macron a affirmé ce lundi que le gouvernement avait "les instruments pour garantir que la France soit protégée" face à l'arrivée pressentie d'un nouvel actionnaire américain dans une entité du groupe Sanofi commercialisant le Doliprane, relançant le débat sur les risques pour l'approvisionnement du pays en médicaments.

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"On s'est battu pour que le Doliprane soit reproduit en France et qu'on reproduise des molécules et des médicaments qui sont indispensables", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'un déplacement au Mondial de l'auto à Paris. "Et ensuite il y a la propriété capitalistique. Et là, le gouvernement a les instruments pour garantir que la France soit protégée", a-t-il assuré.

Le gouvernement réagit

Antoine Armand a dit avoir déjà "entamé des discussions" avec les parties prenantes en vue d'un accord spécifique sur des "engagements extrêmement précis", qui seront "assortis de garanties" et "de sanctions". Il a évoqué aussi "la possibilité d'un actionnariat public et d'une participation à la gouvernance dans le cadre de cet accord".

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De son côté, parmi les obligations exigées, Marc Ferracci cite "le maintien de l'empreinte industrielle et de l'emploi industriel" sur les sites français de production de Lisieux et Compiègne (Oise). Il est également question, selon lui, d'"engagements sur les volumes de production" et "sur la recherche et le développement" ainsi que la préservation de "l'écosystème des sous-traitants".

"On ne sait pas si les engagements tiendront si le conseil d'administration bascule côté américain", se méfie Humberto de Sousa, syndicaliste CFDT , se montrant inquiet pour les emplois face à "la recherche de rentabilité de ce fonds". 

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