Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, est l'invité d'Europe 1 ce jeudi 3 novembre (Illustration) 2:50
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Invité sur la matinale d'Europe 1, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a livré son analyse sur l'augmentation des actions radicales au sein des mouvements écologistes. À l'image de la manifestation contre le projet de "méga-bassines" de Sainte-Soline, le ministre estime que le soutien de certains députés de gauche à ces actions n'est pas acceptable. 

Au micro de Sonia Mabrouk, le ministre des Comptes publics, s'est exprimé au sujet des nouvelles manifestations de colère des mouvements écologistes. Action dans les musées sur les œuvres d'art, manifestation à Sainte-Soline contre les "méga-bassines", les militants écologistes ont radicalisé leurs modes d'actions. Pour Gabriel Attal, des responsables politiques, à l'instar de ceux de la France Insoumise ou EELV, excusent "des violences". 

"Une députée des Verts a expliqué que son écharpe de députée était une forme de totem d'immunité qui permettait de faire à peu près n'importe quoi, de rentrer sur une propriété privée. On ne peut pas accepter que ce type de discours soit tenu", détaille le ministre. Face à la violence de certaines actions, des forces de l'ordre ont été blessées, le ministre estime qu'il faut une "fermeté absolue".

Il estime également que certaines formations politiques participent, depuis l'Assemblée nationale, "à une forme de radicalisation". "Une certaine partie d'entre elles contribue au désordre en encourageant ou excusant des actes qui sont inacceptables dans notre pays", explique le ministre.

Une potentielle dissolution ? 

Sur la question de la dissolution des groupes plus radicaux, le ministre n'exclut pas cette possibilité : "Je pense qu'il faut tout regarder. On a eu la main lourde et on l'a régulièrement en conseil des ministres. On dissout régulièrement des groupes violents, qui ne respectent pas les valeurs de la République". 

 

"Dès lors qu'un groupe est violent et qu'on a suffisamment de preuves pour étayer une dissolution, je pense qu'il faut le faire", poursuit le ministre.