Edouard Philippe est attendu en Chine vendredi, pour une visite de quatre jours qui le mènera à Shenzhen, Shanghai et Pékin. Alors qu’Emmanuel Macron était déjà là-bas en janvier dernier, l'exécutif continue à chouchouter ce partenaire de taille pour la France.
184 Airbus à vendre. La mission du Premier ministre sera donc de faire avancer les contrats décrochés par le président de la République en début d'année. Edouard Philippe doit appuyer les longues négociations pour l’achat de 184 Airbus ou encore celles pour la mise en place d'une usine de retraitement des déchets nucléaires gérée par Areva. Autre objectif : s’assurer que l’embargo chinois sur le bœuf français, décidé par Pékin après la crise de la vache folle dans les années 1990, sera bien levé.
Rééquilibrer la balance commerciale. Le chef du gouvernement amène dans ses bagages une cinquantaine de chefs d’entreprises français, dont 15 startupers "pour diversifier les partenariats franco-chinois", indique-t-on. Paris reconnaît également que les échanges économiques sont "encore trop déséquilibrés", avec 30 milliards d’euros de déficit commercial pour la France avec la Chine.
Des rendez-vous annuels. Tout ne sera évidemment pas réglé avec ce voyage d’Edouard Philippe, c’est pourquoi Emmanuel Macron compte revenir tous les ans. "En Chine, le contrôle politique de l’économie est très fort, donc il y a besoin de rendez-vous réguliers pour faire avancer les coopérations", glisse-t-on à Matignon.