Le site nucléaire de La Hague, dans la Manche, a subi "l'intrusion" de deux drones, dont l'un a déposé un fumigène, a indiqué vendredi un porte-parole du groupe Orano (ex-Areva).
"Pas d'impact" sur la sûreté des installations. "Ce matin, le site de la Hague a détecté l'intrusion de deux drones, dont l'un a déposé un fumigène sur le toit d'une des piscines", a déclaré un porte-parole d'Orano. Il n'y a "pas eu d'impact sur la sûreté des installations", a-t-il ajouté.
Une action revendiquée par Greenpeace. Greenpeace a de son côté revendiqué sur Twitter l'allumage de "fumigènes de détresse" par ses activistes sur le site. L'ONG de défense de l'environnement, qui alerte régulièrement sur le "risque nucléaire", a publié des photos de fumigènes orange sur le toit de l'une des installations.
[ACTION] Un drone piloté par nos activistes est parvenu à survoler le site nucléaire Orano la Hague et à déclencher des fumigènes de détresse sur la piscine d’entreposage de combustible irradié #RisqueNucléairepic.twitter.com/LDbHEiogMq
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 25 janvier 2019
Plainte pour intrusion. Orano précise avoir "prévenu les autorités" et a fait part de son intention de "déposer plainte pour intrusion". Selon Orano, l'usine de la Hague est le leader mondial dans le domaine du recyclage des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires du monde entier. Orano est une entreprise issue de la restructuration de l'ex-groupe Areva. Elle est spécialisée dans le cycle du combustible nucléaire.