Edouard Philippe : "la situation" implique de "tenter quelque chose qui n'a jamais été tenté"

Edouard Philippe a refusé de parler d'"ouverture", lundi, sur TF1. Capture d'écran TF1
Edouard Philippe a refusé de parler d'"ouverture", lundi, sur TF1. © Capture d'écran TF1
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Sur TF1, lundi soir, le nouveau Premier ministre a estimé que sa nomination "n'est pas une politique d'ouverture", mais une "politique de recomposition".
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"On y réfléchit bien, car ce n'est pas une décision qu'on prend à la légère", explique-t-il. Sur TF1, lundi soir, Edouard Philippe s'est expliqué sur sa nomination à Matignon, indiquant que "la situation" impliquait de "tenter quelque chose qui n'a jamais été tenté". "Emmanuel Macron a très vite compris qu'il fallait poursuivre" le mouvement de "recomposition politique" qui était selon lui celui d'En Marche!, refusant de parler "d'ouverture". "Je crois beaucoup à la légitimité des partis. Mais plus que le parti, il y a le pays", a-t-il poursuivi.

"Je suis en train de constituer un gouvernement" en suivant "les orientations claires" que le chef de l'Etat a données, a ajouté Edouard Philippe. Ce gouvernement "sera rassembleur de compétences" et devra "donner une majorité de progrès" au président de la République. La composition du gouvernement, qui devrait également comporter d'autres personnalités de LR et du MoDem de François Bayrou, sera dévoilée mardi en fin d'après-midi, avant le premier Conseil des ministres de mercredi.

Pour le gouvernement, "des gens qui refusent le sectarisme". Edouard Philippe, 46 ans, a également indiqué que la voie des ordonnances pour la réforme du droit du travail, "ce n'est pas le refus de la discussion". Il a également parlé du gouvernement qu'il était "en train de composer" : "le ciment, c'est qu'il faut recomposer la vie politique. (Le gouvernement) devra être rassembleur de compétences, (...) avec des gens qui refusent le sectarisme."

 

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