Le sujet est revenu avec insistance lors de ces deux mois de "réunions locales" organisées dans le cadre du "grand débat" : le rétablissement de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), remplacé par un Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) à l'assiette moins large après l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Sur Europe 1, vendredi, le Premier ministre Édouard Philippe a une nouvelle fois évacué l'idée d'un retour de l'ISF.
"Plus d'inconvénients que d'avantages" pour l'ISF. "L'ISF, tel qu'il existait, présentait plus d'inconvénients que d'avantages et c'est pour ça qu'on l'a transformé en IFI. Je pense que nous avons bien fait de le faire", a défendu le locataire de Matignon sur notre antenne.
Une mesure de "bon sens". Si on veut faire payer les riches, la bonne solution, ce n'est pas de les faire partir. C'est du bon sens ! L'ISF a conduit des gens qui payaient beaucoup d'impôts et avaient beaucoup de patrimoine à partir de France. Si on me dit que la justice fiscale, c'est de faire en sorte que les riches paient des impôts en France, faisons-les venir en France plutôt que de les faire partir !", a-t-il argué.