Les journées d’été des Verts s’ouvrent jeudi, avec pour horizon le congrès du parti qui se tiendra en décembre. Le renouvellement de l’équipe dirigeante est déjà dans toutes les têtes, alors que Julien Bayou a confirmé qu'il ne se représenterait pas. Assistera-t-on à une guerre des chefs chez les écologistes ?
"On a construit une belle coalition"
Julien Bayou, l'actuel secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts, ne regrette pas de ne pas pouvoir se représenter. Il justifie son choix : "J'ai été élu député en juin et je termine un mandat de trois ans extrêmement exigeant. Je vais pouvoir me concentrer à l'Assemblée sur le travail parlementaire et passer la main à la nouvelle équipe qui prendra la relève".
Mais le patron des Verts achève son mandat la tête haute et défend un bilan honorable. "On a doublé le nombre de maires, y compris dans les grandes villes. On a doublé le nombre d'élus régionaux et départementaux. Et, avec la Nupes, on a construit une belle coalition dans laquelle il y a le plus grand groupe de l'histoire de l'écologie politique", se félicite-t-il.
Marine Tondelier face à Sandrine Rousseau
Alors, sans Julien Bayou, les cartes sont rebattues pour la présidence des Verts. Et, en interne, deux lignes s'opposent déjà. Il y a celle de Marine Tondelier, conseillère régionale du Nord. Sa tribune pour refonder le parti a notamment été soutenue par l'ancien candidat à la présidentielle, Yannick Jadot. Et, face à elle, une figure très connue des plateaux télé : la radicale Sandrine Rousseau, récemment élue députée, qui souhaite imposer sa ligne écoféministe.
Mais en coulisses, d'autres prétendants comptent bien venir perturber ce duel et misent sur ses journées d'été pour se faire remarquer.