Quelle sera l'issue du second tour des élections législatives ce dimanche ? Emmanuel Macron pourrait bien avoir seulement une majorité relative dimanche soir. Si ce scénario devient réalité, il devra composer avec les différentes oppositions pour faire adopter ses réformes. Et face à une Nupes qui lui est franchement hostile, le chef de l'État pourrait devoir compter sur Les Républicains pour mener sa politique avec Ensemble!. Une responsabilité presque inespérée pour la droite, qui devrait passer de 101 députés à une soixantaine d'élus, selon les projections.
Résister aux vagues macronistes
Christian Jacob a plaidé hier pour une opposition constructive lorsque Les Républicains seraient en accord avec les textes à voter, comme la réforme des retraites à 65 ans par exemple, et une opposition ferme sur certains projets de loi.
Un rôle d'arbitre, en somme, que se verrait bien endosser Jean-François Copé ou Agnès Evren, mais qui pourrait néanmoins se confronter à certaines réticences en interne. Plusieurs candidats en passe d'être élus ou réélus seraient plutôt dans une démarche d'opposition frontale à Emmanuel Macron. Tous sauront résister à une, voire deux vagues macronistes, et ne cachent pas leur désaccord profond avec le locataire de l'Elysée.
Si le sujet n'a pas encore été totalement mis sur la table pour l'instant, il promet d'agiter la droite dans les cinq années qui viennent.