Si la Première ministre échoue aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains, elle devra démissionner. "Élisabeth Borne est une femme engagée, elle se présente devant le suffrage universel, je sais combien elle a à cœur de convaincre les Français dans sa circonscription en Normandie et si cela ne devait pas être le cas, la première d'entre nous serait concernée par la règle édictée par le président de la République", déclare la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire.
Une défaite d'Élisabeth Borne reste peu probable
Si cela devait se produire, tous les ministres tomberaient avec elle, car la démission d’un Premier ministre entraîne celle de son gouvernement. Cette candidature n’est donc pas sans risque. D’autant plus, qu’Élisabeth Borne, très peu implantée entre Vire et Evrecy, a la délicate mission de succéder à Alain Tourret.
Ce député En Marche sortant, ex-membre du Parti radical de gauche, est une figure locale. Il a été maire durant 37 ans et a trois mandats de député à son actif, tout l’inverse de la Première ministre qui vit sa première campagne. À ce stade, une défaite d’Élisabeth Borne est jugée peu probable. Pour cause, dans la 6e circonscription du Calvados, Emmanuel Macron est arrivé en tête au premier et second tour de l'élection présidentielle.