Le président de la République doit recevoir sa majorité mardi soir à l'Elysée. 1:26
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Hadrien Bect, édité par Jonathan Grelier , modifié à
Le président de la République Emmanuel Macron doit recevoir mardi soir les députés, sénateurs et députés européens LREM pour apaiser les relations entre l'exécutif et les parlementaires dans la foulée de la polémique sur l'allongement du congé après la mort d'un enfant. "On est divisés comme on ne l'a jamais été", s'inquiète une ministre auprès d'Europe 1.

Une opération de réconciliation attend Emmanuel Macron mardi soir à 20h. Le chef de l'Etat va en effet recevoir l'ensemble de sa majorité dix jours après la polémique sur le congé pour deuil d'un enfant, au cours de laquelle il avait appelé ses troupes à "l'humanité". Députés, sénateurs et députés européens seront présents. Face à une majorité vexée, le président de la République semble dans l'obligation de jouer la carte de l'apaisement.

"On est divisés"

D'autant plus que certains députés paraissent franchement en colère. Une situation qui inquiète même hors de leurs rangs. "On est divisés comme on ne l'a jamais été", confie une ministre à Europe 1.

 

Pour tenter de recoller les morceaux, un discours d'Emmanuel Macron puis un échange direct sont au programme. Soit "une véritable messe de réconciliation en prime time", ironise un proche du chef de l'Etat.

Des élus qui veulent être écoutés

Parfois malmenés ces derniers mois entre le mouvement des "gilets jaunes" et celui contre la réforme des retraites, les élus espèrent en tout cas être écoutés. "Il faut réparer la relation entre l'exécutif et les parlementaires", insiste un cadre du groupe.

La dernière rencontre entre Emmanuel Macron et sa majorité, au mois de septembre, avait cependant tourné au sermon. Le chef de l'Etat avait demandé aux députés d'être plus présents sur le terrain pour ne pas que leur parti se transforme en parti de bourgeois. Cette fois prévient un conseiller ministériel : "Il va pas falloir qu'il joue au plus malin. Si les députés partent un par un, je ne vois pas comment on va voter les lois".