Après la démission du ministre de la Santé Aurélien Rousseau suite au vote du texte, il a dit "respecter (sa décision) et j'ai aussi beaucoup de respect pour tous les députés de la majorité qui ont voté une loi qui n'était pas une loi dont ils aimaient toutes les dispositions", a affirmé le chef de l'Etat sur France 5.
L'adoption de ce projet de loi controversé sur l'immigration, voté par l'extrême droite qui revendique une "victoire idéologique", a fracturé la majorité présidentielle. Pour Emmanuel Macron, le projet de loi "est un texte qui reste utile", et certaines dispositions "même si elles ne plaisent pas, ne justifiaient pas de tout bloquer".
"Traiter les problèmes qui nourrissent" l'immigration
Le chef de l'État a ainsi considéré que la caution qui sera demandée aux étudiants étrangers n'était "pas une bonne idée", car "on a besoin de continuer à attirer des talents et des étudiants du monde entier". Pour éviter que le RN arrive au pouvoir, il "faut traiter les problèmes qui le nourrissent" et "montrer qu'il y a une réponse dans le champ républicain conforme à nos valeurs", a-t-il poursuivi.
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"Ce n'est pas vrai" que le texte comporte "des dispositions qui sont de nature Rassemblement national", a-t-il ajouté, précisant que la loi visait "très clairement" à décourager l'immigration clandestine. Le chef de l'Etat assure ainsi que l'adoption du projet de loi constitue au contraire "une défaite" pour le parti de Marine Le Pen, en réponse aux accusations de compromission avec l'extrême droite. Mais s'il estime qu'il y a "un problème d'immigration en France", on n'est pas "dépassé par l'immigration", a-t-il affirmé.