C'était une des réponses très attendues du chef de l'État lors de son interview du 14-Juillet : comment aider les 700.000 jeunes qui doivent s'insérer sur le marché de l'emploi dans les prochains mois, alors que la crise économique du coronavirus s'annonce particulièrement virulente ? Plaçant la jeunesse au centre d'un plan de relance de 100 milliards d'euros, Emmanuel Macron affirme "qu'on ne doit pas perdre la bataille de l'apprentissage, de l'alternance, [et] de tous les contrats professionnalisant". Pour ce faire, il a donc annoncé ce mardi une série de mesures pour permettre au plus grand nombre de jeunes de s'insérer dans une entreprise.
Une exonération des charges pour les jeunes
Le gouvernement va mettre en place un "dispositif exceptionnel d'exonération des charges pour les jeunes", destiné en particulier à favoriser l'embauche de salariés à "faibles qualifications, jusqu'à 1,6 Smic", a annoncé mardi Emmanuel Macron. Ce dispositif est "exceptionnel, parce qu'il durera un à deux ans : on va l'évaluer", a-t-il précisé.
"300.000 contrats d'insertion"
Mais le président compte aussi mettre en place "des mécanismes nouveaux" pour aider les jeunes, notamment ceux qui sont "au plus loin de l'emploi". Pour ce faire, Emmanuel Macron a annoncé la création de "300.000 contrats d'insertion", sans donner plus de détails.
100.000 services civiques supplémentaires
Emmanuel Macron veut aussi mettre l'accent sur le service civique, un système qui "fonctionne", selon lui. Il prévoit donc d'en ajouter 100.000 aux 140.000 déjà existants, dans les six mois qui viennent. "Presque un doublement", résume-t-il, justifiant la mesure parce qu'il s'agit là "d'une solution que l'on donne aux jeunes".
200.000 places dans des formations qualifiantes pour prolonger les études
Le chef de l'État entend également permettre à un jeune "qui n'a aucune perspective d'embauche" de poursuivre un peu ses études, avec un accompagnement social, pour faciliter son insertion dans le monde du travail. "On va permettre à des jeunes qui devait rentrer sur le marché du travail de, peut être, compléter leur formation, d'avoir un semestre ou une année d'études en plus. Donc, on va ouvrir 200.000 places dans des formations qualifiantes supérieures."