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Alexandre Chauveau / Crédit photo : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, est en déplacement dans les Alpes-Maritimes ce mercredi pour parler d'immigration. Il a notamment visité le centre de rétention administrative de Nice qui dispose de 35 places, contre 140 dans d'autres centres comme Marseille ou Lyon.

La Première ministre l'avait promis, 150 policiers et gendarmes supplémentaires vont être mobilisés pour surveiller la frontière franco-italienne. Depuis le début de l'année, plus d'un millier de mineurs isolés sont entrés dans les Alpes-Maritimes. Le Rassemblement national veut se montrer en pointe sur cette crise. Jordan Bardella a visité ce mercredi matin le centre de rétention administrative de Nice.

Une situation devenue "hors de contrôle"

Le centre de rétention administrative de Nice est situé au sein du commissariat central de la ville. Il dispose de 35 places, ce qui est relativement faible comparé aux autres centres comme Marseille ou Lyon par exemple, qui en compte 140. Pourtant, les Alpes-Maritimes font l'objet d'une arrivée conséquente de migrants en provenance d'Italie depuis le début de l'année.

"Je pense que la problématique migratoire est une problématique majeure aujourd'hui et que le gouvernement semble complètement dépassé par une situation qui est devenue hors de contrôle", a lancé Jordan Bardella.

"Le symbole d'une incapacité de l'État à protéger les frontières françaises"

"Le travail des policiers, de la police aux frontières de Menton, que ce soit au centre de rétention administrative ou au poste-frontière que nous allons visiter, est le symbole d'une incapacité de l'Etat à protéger les frontières françaises. Je pense qu'au fond, ce gouvernement ne veut pas maîtriser l'immigration. Et c'est aussi le bilan du ministre de l'Intérieur qui ressemble plus à un ministre de l'Immigration massive qu'à un ministre de l'Intérieur en charge de protéger les Français", a-t-il poursuivi.

Le président du RN qualifié mardi de "petit homme politique" par Gérald Darmanin, répond donc au ministre de l'Intérieur, lequel a déployé deux escadrons de gendarmes mobiles supplémentaires il y a trois semaines à la frontière, après des alertes répétées des députés des Alpes-Maritimes, comme Eric Ciotti.