Publicité
Publicité

Éric Ciotti n'envisage pas «à ce stade» de renoncer à la présidence de LR

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le président des Républicains Éric Ciotti n'entend pas "à ce stade" renoncer à ses fonctions. Depuis son alliance avec le RN aux législatives anticipées, les dirigeants du parti tentent de l'exclure de son poste. Il devrait faire de nouvelles annonces "samedi".

Le président des Républicains Éric Ciotti, que les dirigeants du parti tentent d'exclure depuis son alliance avec le RN aux législatives anticipées , n'entend pas "à ce stade" renoncer à ses fonctions, a-t-il affirmé mercredi à l'AFP. "Ce n'est pas d'actualité", a-t-il déclaré, niant avoir l'intention d'annoncer son départ lors de sa rentrée politique samedi à Levens, dans son fief des Alpes-Maritimes.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

"À ce stade, je ferai des annonces samedi sur une offre nouvelle, ce qui n'implique pas automatiquement le retrait de la présidence LR", a ajouté le président du groupe "À droite", qui compte 16 députés à l'Assemblée nationale. "Ce sera plus un appel aux militants LR" pour qu'ils rejoignent son alliance, a-t-il assuré, ajoutant vouloir présenter à Levens "une réponse à l'aspiration de l'union des droites qui est puissante" dans le pays.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Aucune information ou indication" sur les intentions d'Éric Ciotti

Du côté de la Droite républicaine, le nom du groupe de 47 députés présidé par Laurent Wauquiez , on assure n'avoir "aucune information ou indication" sur les intentions d'Éric Ciotti, que le parti a tenté en vain d'exclure de la présidence à trois reprises en juillet.

La justice doit se prononcer le 14 octobre sur le sort du président qui souhaite, pour sa part, que les militants soient consultés, a-t-il indiqué. Moins de 48 heures après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, Éric Ciotti avait provoqué la surprise en annonçant début juin sa décision de s'allier au RN aux législatives. Une décision qualifiée de "traitrise" par Laurent Wauquiez et les autres dirigeants du parti.