Éric Ciotti 7:55
  • Copié
, modifié à
Sur le plateau de "Punchline", mardi soir, Éric Ciotti a détaillé les mesures de son programme économique, en cas d'accession à l'Élysée. Alors que Valérie Pécresse a avancé le chiffre de 150.000 postes d'agents publics en moins, le député des Alpes-Maritimes veut en supprimer 100.000 de plus, hors police, gendarmerie, justice et défense nationale.
INTERVIEW

À droite, les candidats avancent leur proposition en matière de réduction de la dépense publique. Si Valérie Pécresse a annoncé lundi vouloir supprimer 150.000 postes d'agents publics en cas de candidature victorieuse à l'Élysée, son rival Éric Ciotti ambitionne de réduire de 250.000 le nombre d'agents publics. "Nous avons un million d’agents publics de plus qu’en Allemagne et je n’ai pas l’impression que leur service soit défaillant", a-t-il justifié sur Europe 1, dénonçant un "pays quasi-nationalisé". "Plus on a de fonctionnaires, moins on a un service public qui répond aux attentes des Français."

Le régalien exempté, les fonctionnaires concernés

"Je propose la suppression sur le quinquennat de 250.000 postes d'agents publics, suppressions qui seraient d'ailleurs permis par le retour aux 39 heures dans la fonction publique", a avancé le député des Alpes-Maritimes sur le plateau de Punchline. "On a ce paradoxe d'un Etat régalien qui est devenu squelettique, avec, de l'autre côté, un État-providence qui est devenu obèse et qui dépense de plus en plus. C'est donc là qu'il faut faire porter l'effort de la réduction de la dépense publique."

Concrètement, Éric Ciotti exonère de ces suppressions de postes "tous les métiers qui participent à la sécurité de notre nation police, justice, gendarmerie, défense nationale", ainsi que "les soignants de la fonction publique hospitalière". Seraient donc ciblés les personnes "qui occupent des fonctions administratives" dans la fonction publique hospitalière, mais aussi des personnels de l'Éducation nationale et des fonctionnaires de la fonction publique territoriale.