Christian Estrosi est plutôt avare en remerciements. Après le retrait de la liste du PS au deuxième tour des élections régionales en Paca, le nouveau président n'a pas voulu remercier la gauche, rappelant "la dureté" de la campagne. Il a aussi assuré que le "Front national était l'ennemi à battre en 2017".
"Une campagne extrêmement violente". "Je dirais que c'était une campagne extrêmement dure, extrêmement violente", a d'abord rembobiné Christian Estrosi, dimanche matin sur Europe 1. "Jusqu'au 13 novembre, la gauche a été extrêmement dure à mon égard en disant 'Estrosi, c'est la droite extrême'. Et puis, le 13 novembre, il y a eu cet événement où on se retrouve tous sur les mêmes positions et je ne suis plus, d'un coup d'un seul, de la droite extrême".
Estrosi votera à la primaire... "Le Front national, que j'ai toujours combattu, est l'ennemi à abattre en 2017, a été très dur également", a poursuivi Christian Estrosi, dimanche matin sur Europe 1. Et de donner un éclairage sur son vote à la primaire de la droite en 2016 : "je voterai pour celui ou celle qui aura le plus de chances de battre le Front national en 2017".