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Arthur de Laborde (envoyé spécial à Lille) / Crédit photo : SAMEER AL-DOUMY / AFP , modifié à
Le coup d'envoi de la campagne des européennes, pour le parti Renaissance, a été donné ce samedi après-midi à Lille. Un premier grand meeting de campagne qui a sonné comme un baptême du feu pour la tête de liste Valérie Hayer. D'autres poids lourds de la majorité ont également pris la parole.

La majorité présidentielle se lance dans le grand bain. Le premier grand meeting de campagne du parti Renaissance, en vue des élections européennes de juin prochain, a été donné ce samedi après-midi à Lille. Unis derrière un slogan "Besoin d'Europe", plusieurs poids lourds de la majorité ont pris la parole, mais ce premier rendez-vous d'importance avait surtout des allures de baptême du feu pour la tête de liste Valérie Hayer

Devant des milliers de sympathisants, l'enjeu principal, pour cette inconnue du grand public, était de démontrer sa légitimité au sein de son propre camp. "J'ai entendu dire, aux premières heures de cette campagne, que je serais un choix par défaut. J'ose espérer que l'on ne dit pas ça parce que je suis une femme", a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : "J'entends pleinement tenir me place". 

Attal offensif contre le RN

Valérie Hayer a pu compter sur le soutien de Gérald Darmanin, François Bayrou, Édouard Philippe ou encore du Premier ministre Gabriel Attal. Très offensif, le chef du gouvernement a notamment pilonné le Rassemblement national de Jordan Bardella. "Le bilan de 40 ans de mandat du clan Le Pen au Parlement européen, il se résume, au fond, à quelques votes, tout au plus. Alors, je vous le dis, mesdames et messieurs, regardons les votes du Rassemblement national au Parlement européen. C'est une litanie de trahisons contre les intérêts des Français". 

Une campagne, qui a mis du temps à démarrer, mais qui semble désormais bien lancée pour les macronistes. Les affiches de Valérie Hayer sont en train d'être acheminées dans toutes les fédérations pour être placardées dès dimanche. De grands meetings, comme celui de ce samedi à Lille, il y en aura, a priori, deux autres dans les trois mois restants avant le scrutin.