Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a condamné fermement "l'attaque" d'un camion-régie de franceinfo samedi à Paris qui n'a pas fait de blessés, en marge de la manifestation contre la politique d'Emmanuel Macron.
#LaFeteAMacron : incident mineur, quelques individus encagoulés s'en prennent aux voitures de la presse. L'ambiance reste bonne sur l'ensemble du défilé.
— France 3 Paris (@France3Paris) 5 mai 2018
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Un gendarme blessé. "Quand certains s'attaquent à la presse, il n'y a plus de limites", a déclaré le ministre à la préfecture de police. Place de la Bastille, un fumigène a été lancé à l'intérieur du véhicule dont une vitre avait été brisée, selon un journaliste de l'AFP sur place. Le véhicule, dont une vitre a été brisée, a été conduit sous escorte policière sur un boulevard à proximité, a indiqué un journaliste de l'AFP sur place. Pendant cette extraction, un policier a été atteint par un projectile et a été légèrement blessé. La manifestation se déroulait toutefois dans le calme.
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— Clément Lanot (@ClementLanot) 5 mai 2018
Aucun journalistes ou techniciens blessés. "Les forces de l'ordre sont intervenues assez rapidement", a déclaré le ministre sur LCI. Ça a pris "5 minutes, ce qui montre qu'il y a eu une réactivité extrêmement importante". Du côté de franceinfo, on confirme qu'il n'y a pas eu de blessé parmi ses journalistes ou techniciens.
Une ambiance bon enfant encadrée par 2.000 policiers. La manifestation "La fête à Macron", organisée à l'initiative du député La France insoumise François Ruffin a rassemblé 38.900 personnes selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias. La police en a compté 40.000 et La France insoumise 160.000. Pour Gérard Collomb, "ce n'est pas cet afflux immense que l'on annonçait". "C'est une manifestation du même type que celle qui avait eu lieu quelques mois plus tôt, organisée par les mêmes organisations politiques. Les choses n'ont donc pas bougé depuis trois ou quatre mois", a-t-il déclaré.
Jusqu'à cet incident place de la Bastille, le défilé s'est déroulé dans une ambiance largement festive, encadré par 2.000 policiers et gendarmes venus empêcher l'irruption de black blocs, quelques jours après les violents incidents du 1er-Mai.