Un tribunal antiterroriste de Bagdad a condamné à mort dimanche Vianney Ouraghi, 28 ans, 9e Français à écoper de cette peine pour appartenance au groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Irak. 1:30
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Invitée dimanche du Grand rendez-vous, la porte-parole du gouvernement est revenue sur la condamnation à mort de neuf Français en Irak.
INTERVIEW

Dimanche, deux nouveaux Français ont été condamnés à mort en Irak. Cela porte à neuf le total de Français à écoper de cette peine pour appartenance au groupe jihadiste Etat islamique (EI). Pour certaines ONG, la France, qui interdit la peine de mort, est en contradiction avec ses valeurs en ne voulant pas rapatrier ces prisonniers. De nombreuses associations estiment par ailleurs que les procès ne sont pas équitables, sans avocats. Des accusations que balayent Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, invitée dimanche du Grand rendez-vous.

"Ils ont des procès. La justice irakienne se fait dans de bonnes conditions, avec une défense présente. Ces Français, qui sont des gens qui ont quitté leur pays pour prendre les armes dans le cadre d'une organisation terroriste, ont droit comme les autres à la protection consulaire. Ils sont accompagnés sur place par notre ambassade, pour leur permettre d'avoir une bonne compréhension du droit irakien et de leur droit", détaille Sibeth Ndiaye.

La porte-parle l'assure également : "La position de la France a toujours été constante. Dès lors que nos concitoyens sont, après condamnation, potentiellement soumis à la peine de mort, nous intervenons au plus haut niveau de l'Etat".