Bruno Retailleau le déclarait vendredi, pas question d'"abdiquer face aux menaces de violences et face à l'antisémitisme". Autrement dit, le ministre de l'Intérieur choisit la fermeté face aux mouvements anti-israélien comme après les événements qui se sont produits en marge de la rencontre entre l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv, à Amsterdam, la semaine dernière.
"Ça serait un aveu de faiblesse de déplacer ou de renoncer"
Alors que l'État hébreu recommande à ses citoyens de ne pas se rendre au match, dans l'entourage du ministre, on se dit "prêts". On évoque un dispositif de fouille exceptionnel. Des moyens mis en œuvre pour empêcher la présence de drapeaux autres que français et israéliens. Un conseiller salue ainsi "une décision forte du ministre de prendre ce risque, de le contenir au maximum". "Ça serait un aveu de faiblesse de déplacer ou de renoncer", ajoute-t-il.
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En clair, la rencontre sportive vire à la démonstration de force. Notamment face aux autres pays européens, comme la Belgique, contrainte de délocaliser un match avec l'équipe d'Israël en septembre dernier pour des raisons sécuritaires. Reste que Bruno Retailleau sait qu'il joue gros puisque la moindre bévue pourrait coûter cher au nouveau ministre de l'Intérieur au vu de la dimension sécuritaire, mais aussi politique et diplomatique de l'événement.