L'ancien ministre du Travail et maire de Dijon, François Rebsamen, a apporté jeudi son soutien à une candidature de Stéphane Le Foll à la tête du Parti socialiste, estimant qu"il faut un peu d'histoire dans un parti" pour le diriger.
Soutien à Stéphane Le Foll. "Moi je soutiens quelqu'un qui a de l'expérience, qui me semble à même de pouvoir rassembler les jeunes, donc je soutiens Stéphane Le Foll", a déclaré François Rebsamen sur LCP. L'ancien ministre de l'Agriculture, qui vient de publier une contribution, n'est pas encore officiellement candidat. "Je pense qu'il va l'être", "j'espère qu'il le sera", a déclaré le maire de Dijon.
"Il faut avoir un peu d'histoire". "Il y a toute une génération qui arrive derrière, mais il faut qu'elle prenne un peu d'expérience", a-t-il poursuivi. "J'entends dire par exemple que Najat Vallaud-Belkacem serait candidate. C'est très bien, mais je pense qu'il faut avoir géré à un moment quand même une collectivité, être implanté dans le terrain. Il faut avoir un peu d'histoire dans un parti pour diriger un parti".
Selon François Rebsamen, l'ancienne ministre de l'Education "serait sûrement très bien dans une équipe, elle serait sûrement très utile au PS, elle ferait sûrement une excellente porte-parole du PS, etc.". "Et je pense qu'il faut qu'elle soit dans l'équipe demain qui sera constituée autour de Stéphane Le Foll".
Najat Vallaud-Belkacem dans "un moment de réflexion". Interrogé par Radio classique sur une éventuelle candidature de son épouse, le député Boris Vallaud a indiqué que "sa décision n'est pas prise". "À ma connaissance, je pense être pas trop mal informé, elle n'a pas donné de réponse à la question. Ça veut dire qu'elle est dans un moment de réflexion depuis plusieurs mois, elle a aussi des projets personnels. Elle ne se désintéresse évidemment pas de la politique, parce que c'est une femme politique, mais je vous le redis, sa décision n'est pas prise".
D'autres candidats. Parmi les nombreux prétendants cités depuis le départ du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, fin septembre, figurent le président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée Olivier Faure ou encore le député Luc Carvounas.