Bruno Retailleau tape du poing sur la table. Le ministre de l'Intérieur a dévoilé lors d'un entretien au JDNews une première partie de son plan visant à lutter contre le trafic de drogue, quelques jours avant son déplacement à Marseille où il devrait préciser ses mesures aux côtés de Didier Migaud.
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"Frapper vite et bien"
Pour Bruno Retailleau, le narcotrafic représente une menace aussi grave que le terrorisme islamiste allant même jusqu'à comparer les caïds de la drogue aux islamistes. Il n'hésite pas à préciser qu'il compte bien engager un combat national avec la même force contre ces deux menaces qui pour lui ont la même ampleur. Il faut "frapper vite et bien", a-t-il précisé. Le locataire de Beauvau égrène plusieurs propositions comme envoyer la CRS dans les quartiers dès que c'est nécessaire, mobiliser des task forces, renforcer l'OFAST ou encore mieux, cibler les interpellations.
Là-dessus, le ministre réaffirme le lien entre immigration et délinquance et plaide pour un meilleur contrôle des frontières extérieures ou une révision de la politique retour. Le Premier ministre exige une mobilisation de tous les ministères concernés ainsi qu'un renforcement des moyens qui pourrait passer par la création d'un parquet national anti-stupéfiants ou l'augmentation des moyens consacrés à l'investigation.