Les Ukrainiens trouvent enfin un peu de répit ce mardi matin, après les 83 missiles tirés par Moscou lundi. Une attaque qui n'est qu'"une première étape", selon le Kremlin. Quelle est donc la prochaine étape ? C'est la question posée aux membres du G7, dont fait partie la France, qui se réunissent ce mardi en urgence.
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Macron a réuni ses conseillers diplomatiques et militaires
Emmanuel Macron a tenu lundi soir à l’Élysée une réunion d'urgence, aux allures de conseil de Défense, avec ses conseillers diplomatiques et militaires. Pour le président français, ces frappes représentent selon lui un "changement profond de la nature" de la guerre, a-t-il déclaré lors de son déplacement en Mayenne lundi. Comme si le conflit était entré dans une autre dimension, dans une nouvelle étape.
Jusque dans l’entourage présidentiel, on confie que le degré d’inquiétude est monté d’un cran. D’ailleurs quelques heures à peine après la série de bombardements lundi matin, le locataire de l’Élysée a décroché son téléphone pour un entretien en urgence avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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Au-delà des déclarations chocs et de l’annonce d’une énième réunion au sommet, la marge de manœuvre de la France n’est pas plus importante qu’il y a sept mois. Le 24 février dernier, juste après le début de l’invasion russe en Ukraine, Emmanuel Macron parlait déjà de "tournant dans l’histoire de l’Europe". À défaut de pouvoir y changer quelque chose, les mots et les formules chocs ont toujours l’avantage de faire illusion pour masquer notre impuissance.