Grosse hémorragie pour Les Républicains. Selon une information de L’Opinion, le parti aurait perdu près de 100.000 adhérents en 2017 après la déconfiture de la présidentielle et celle des législatives. Au 13 septembre, ils ne seraient que 120.000 à 130.000 sympathisants à jour de cotisation, c'est-à-dire à pouvoir voter pour les prochaines élections des présidents des fédérations du parti, prévues mi-octobre. Des chiffres sensiblement bas, et qui sonnent comme un désaveu pour la présidence de Laurent Wauquiez.
"On revient de très loin". "On est au début d'un processus. Il y a une formule, un proverbe auvergnat, qui dit : 'c'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses'. On a encore du temps", a voulu rassurer Éric Ciotti jeudi, au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1. "On revient de très loin, on a failli disparaître, certains se sont employés à nous faire disparaître, et on a eu deux lourdes défaites en 2017", veut rappeler le député des Alpes-Maritimes.
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La sérénité de Laurent Wauquiez. Par ailleurs, l'élu ne doute pas que la route soit encore longue. "On ne remonte pas de cela très facilement. Laurent Wauquiez s'y emploie, je suis optimiste", assure-t-il. "2022 c'est encore loin. Vous savez, la dernière présidentielle s'est jouée dans les derniers jours. Que ceux qui s'agitent, s'énervent, commentent, critiquent, soient sereins", balayent-t-il, tout en renouvelant sa confiance au président des républicains malgré les polémiques et les critiques. "Laurent Wauquiez, lui, est très serein […]. Il a une vision, il est planifié dans son organisation, je lui fais confiance", conclut Éric Ciotti.