Gabriel Attal a annoncé lundi que des "moyens exceptionnels" seraient déployés "partout sur le territoire", avec "4.000 militaires supplémentaires" placés "en alerte", après l'attentat de Moscou revendiqué par le groupe djihadiste État islamique. "La menace terroriste islamiste est réelle, elle est forte" et "elle n'a jamais faibli", a dit le Premier ministre lors d'une visite à la gare Saint-Lazare, à Paris, après le relèvement du dispositif Vigipirate à son niveau maximal. Il a déclaré que deux projets d'attentat avaient été "déjoués" en France depuis le début de l'année.
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Le premier attentat déjoué remonte au 10 janvier
Selon le ministère de l'Intérieur à l'AFP, le premier attentat déjoué remonte au 10 janvier, avec l'interpellation d'une personne pour un projet visant des "cibles juives" ou une "boîte de nuit LGBT". Le second, le 5 mars, concernait un homme de 62 ans pour un projet d'attentat contre des édifices religieux chrétiens, a-t-on indiqué de même source.
"Nous agissons en amont, nous agissons sur tous les fronts. Notre lutte contre le terrorisme ne se paye pas de mots. Elle est très concrète et notre main ne tremblera jamais face au terrorisme, jamais face à l'islamisme", a ajouté Gabriel Attal, affirmant que 45 projets d'attentats avaient été déjoués depuis 2017, et que 760 étrangers radicalisés avaient été "reconduits à la frontière" depuis cette date.