Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef de file des députés macronistes, a affirmé mardi qu'il proposerait "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "avancer vers (un) pacte d'action" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement. Mais il a assuré qu'il ne "serait pas" le prochain Premier ministre. "Je n'aspire pas à être le prochain Premier ministre. Je ne serai pas le prochain Premier ministre", a assuré sur TF1 le locataire de Matignon.
Le gouvernement assure "le traitement des affaires courantes"
Emmanuel Macron a "accepté" mardi la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais "le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. "Afin que cette période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français", a affirmé la présidence de la République.
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"On travaille", a détaillé à cet égard Gabriel Attal, "et dans les prochains jours, on sera amenés à prendre une initiative politique, à faire des propositions pour un pacte d'action pour les Français, avec du fond, des propositions de mesures, des propositions de compromis aussi".
Gérald Darmanin salue le "pacte législatif" de la droite
"Les discussions démarrent" et "je proposerai, avec les députés Ensemble pour la République, des rencontres aux autres groupes politiques (...) à l'exception des extrêmes, pour avancer vers ce pacte d'action pour les Français", a précisé Gabriel Attal, élu samedi président du groupe macroniste à l'Assemblée nationale.
Alors que le président du groupe La Droite républicaine Laurent Wauquiez a proposé un "pacte législatif" sans participation au gouvernement, vu d'un bon oeil par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Gabriel Attal a redit qu'il souhaitait "travailler avec des personnes issues de la droite républicaine" autant qu'avec "des personnes issues de la gauche sociale-démocrate".