Elisabeth Borne, Gérald Darmanin ou encore Yaël Braun-Pivet, les figures de la majorité présidentielle montent au créneau après les propos de Bruno Retailleau. Selon Prisca Thévenot, députée des Hauts de Seine, il y a eu plus de prises de parole pour créer des polémiques plutôt qu'expliquer ce qu'il allait faire.
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Un gouvernement divisé
Sans surprise, cette indignation venue de l'aile gauche de la Macronie se propage et gagne même le gouvernement. "L'État de droit est bien intangible dans une démocratie", martèle ainsi la ministre de l'Ecologie, Agnès Pannier-Runacher. Yaël Braun-Pivet, témoigne quant à elle de son inquiétude. Certains députés, comme David Amiel, vont jusqu'à demander un recadrage public du ministre de l'Intérieur par Michel Barnier.
Mais Bruno Retailleau tient son cap, épaulé par la droite du Bloc central, à l'image du député des Yvelines Charles Rodwell, qui appelle à soutenir l'action du gouvernement en matière d'immigration et de sécurité. Un soutien nécessaire pour le locataire de Beauvau à la veille du discours de politique générale qui doit fixer la ligne du Premier ministre, notamment sur la question migratoire.