Une quinzaine de maires de communes rurales ont été accueillis lundi à l'Élysée pour présenter à Emmanuel Macron les doléances exprimées ces dernières semaines dans le cadre du "grand débat national".
"On s'était engagé à présenter les doléances de nos concitoyens au président de la République", a expliqué Vanik Berberian, le président de l'Association des maires ruraux de France (AMRF), à son arrivée à l'Élysée.
"La France n'est pas qu'urbaine". "La situation du pays est particulière, assez inédite, et il est important que le gouvernement écoute ce que les citoyens ont à dire", a-t-il ajouté. "Les territoires ruraux sont un peu à la marge depuis 20, 30, 40 ans (…) On existe aussi, on a des choses à dire. La France n'est pas qu'urbaine, elle est aussi rurale", selon lui.
Venus de plusieurs départements, dont les Vosges et le Finistère, ces maires, portant l'écharpe tricolore, sont arrivés avec une immense clé USB portant les doléances.
Lettre de Macron : le président de l'AMRF salue une "rampe de lancement". Emmanuel Macron, qui a publié dimanche la Lettre aux Français dans laquelle il fixe le cadre du "grand débat", doit participer mardi dans l'Eure à sa première réunion avec les maires. Vanik Berberian, maire centriste de Gargilesse-Dampierre, dans l'Indre, a salué lundi matin dans la lettre du président "une rampe de lancement" du grand débat qui "pose bien le diagnostic", tout en disant craindre au final un simple "raccommodage".