L'examen du projet de loi des retraites devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée débute ce lundi, avant l'arrivée du texte devant l'hémicycle le 6 février. Face à cela, une seconde journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue ce mardi. Après la réussite du 19 janvier, où plus d'un million de personnes avaient défilé dans toute la France, les huit principaux syndicats de salariés veulent encore marquer des points.
Ils espèrent ainsi une mobilisation encore plus forte, à l'image de François Hommeril, le patron de la CFE CGC : "On espère toujours faire mieux, on fera au moins équivalent".
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Maintenir la pression sur l'exécutif
Numéro un de l'UNSA, Laurent Escure compte sur les Français pour se mobiliser. "Là, il faut que ce soit plus fort. Nous à l'UNSA, on voudrait que le soutien des Français à cette mobilisation qui est très fort, se traduise par encore plus de personnes dans la rue. Là, on a un ras le bol qui s'accumule parce qu'il y a eu d'autres mesures injustes socialement. Les retraites, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", déplore-t-il.
Et pour le secrétaire général de Force Ouvrière Frédéric Souillot, ce qui compte est de maintenir la pression sur l'exécutif, jusqu'au retrait de la réforme. "On n’est pas là pour se compter, mais pour faire reculer le gouvernement. Au bout d'un moment le gouvernement sera bien obligé de nous entendre. Il aurait d'ailleurs déjà dû le faire. Tous les syndicats et une large majorité de Français sont contre la réforme", souligne-t-il.
Et pour les syndicats, l'amplification du mouvement passe par la réussite de cette deuxième journée de manifestation. Les représentants de l'intersyndicale se réuniront juste après la mobilisation, pour discuter de la suite des actions.