Y aura-t-il des trains à Noël et pour la période des fêtes dans son ensemble ? Après les annonces d'Edouard Philippe, mercredi, les syndicats de cheminots ont réaffirmé leur intention de perturber le trafic SNCF, sans exclure de prolonger le mouvement social jusqu'à Noël et même au-delà, période où les familles sont nombreuses à se déplacer. "Il est inutile de gâcher le Noël des uns et des autres", demande Marlène Schiappa, jeudi, sur l'antenne d'Europe 1 dans le Grand journal du soir de Nathalie Lévy.
"Respecter un temps de fêtes"
"Je respecte le droit de grève, c'est un droit", explique la secrétaire d'État à l'Égalité entre les Femmes et les Hommes. "Maintenant, je suis aussi très attachée aux fêtes de famille. Pour beaucoup de personnes, les fêtes de Noël sont un moment unique pour se rapprocher, pour une pause dans l'année."
Pour autant, les cheminots veulent faire durer un conflit qui est entré dans sa deuxième semaine. "Le juge de paix, ce seront les Français", anticipe la secrétaire d'État. "Les syndicats en sont tout à fait conscients. Même dans les guerres, il y a des trêves. Là, nous ne sommes pas dans une guerre, nous sommes dans une discussion et chacun peut respecter ce temps de fêtes."
"Ce n'est pas un scoop : je suis toujours de gauche"
Une discussion au cours de laquelle des tweets de la ministre datant de 2015 ont été abondamment partagés sur les réseaux sociaux. Elle y soulignait notamment le décalage entre le taux d'emploi des seniors, plus faible que le reste de la population, et la volonté du Medef de reculer l'âge de la retraite.
Après 50 ans on ne t'embauche plus mais le @medef veut que tu partes à la retraite à 67 ans... Pendant 17 ans, tu fais quoi ?
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) May 23, 2015
"Chaque semaine, on exhume des tweets militants de ma part des 20 dernières années en s'étonnant que j'aie produit des tweets de gauche", répond la ministre sur notre antenne. "Ce n'est pas un scoop : je suis toujours de gauche, je ne vais pas m'excuser d'être de gauche et d'avoir défendu les droits sociaux des gens qui travaillent et des retraités. C'est ce que je continue de faire au gouvernement et c'est la raison pour laquelle je suis très attachée à ce qu'on ait un âge qui ne soit pas allongé, notamment pour certaines femmes."