Comme du temps de Nicolas Sarkozy, les heures supplémentaires seront bientôt plus rentables pour les salariés. Benjamin Griveaux l’a confirmé dimanche dans le cadre du Grand rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos. "Ce sera fait à l’horizon 2020", a affirmé le porte-parole du gouvernement, tout en précisant qu’il ne s’agira cette fois pas de défiscalisation mais de désocialisation, puisque le mécanisme consistera à supprimer les cotisations sur les heures supplémentaires.
Pas de chiffres sur le coût. Une "trajectoire" à tenir, mais en 2020 donc et pas avant. "Pourquoi ? Parce que nous avons une question de sérieux budgétaire à tenir, nous avons une trajectoire, des engagements à tenir vis-à-vis de nos partenaires européens", a expliqué Benjamin Griveaux. "Mais il faut que le travail paye mieux. C’est important de faire en sorte que le travail soit mieux rémunéré", a-t-il insisté.
Quant au coût de la mesure, le porte-parole du gouvernement n’a pas voulu être plus précis. "Je ne dispose pas de chiffre. Mais comptez sur Bercy pour nous faire les calculs et les prévisions les plus précis possibles", a conclu Benjamin Griveaux.