Ian Brossat, maire-adjoint PCF à la mairie de Paris, était l'invité de la matinale dimanche 12 janvier 2020. 1:03
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Céline Brégand , modifié à
Anne Hidalgo s'est officiellement déclarée candidate à sa propre succession à la mairie de Paris, dimanche, dans "Le Parisien". Ian Brossat, maire-adjoint PCF à la mairie de Paris, a réagi à cette annonce sur Europe 1. "Nous sommes les mieux placés pour poursuivre la transformation" de la capitale, estime-t-il.
INTERVIEW

L'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé dimanche dans les colonnes du Parisien qu'elle serait candidate à un deuxième mandat. Invité de la matinale d'Europe 1 le même jour, Ian Brossat, maire-adjoint PCF à la mairie de Paris, qui repart lui aussi en campagne, estime que "les transformations que nous avons engagées sont justes". Il ajoute : "Nous avons fait de bonnes choses. Est-ce que nous avons tout bien fait ? Non, il y a eu un certain nombre de ratés. Je pense notamment au Vélib'". 

Dans les réussites du premier mandat d'Anne Hidalgo, Ian Brossat cite notamment "la baisse de la pollution de 15%, la diminution de la circulation automobile de 17%, le développement du vélo et la production de 40.000 logements sociaux".

"Continuer ces transformation là, c'est prendre au sérieux les exigences liées à l'urgence climatique" 

"Aujourd'hui, je pense que nous sommes les mieux placés pour poursuivre la transformation de Paris", conclut Ian Brossat. Dans les priorités à venir, il cite l'urgence climatique et la nécessité de continuer à se battre en faveur du logement pour tous. "Sur ces questions là, je pense qu'Anne Hidalgo est la mieux placée."

Selon un dernier sondage, Anne Hidalgo arrive en tête des élections municipales de Paris avec 22 % des suffrages. Dans Le Parisien, elle affiche son objectif de supprimer progressivement la voiture de Paris. "Il faut continuer à diminuer la place de la voiture individuelle à Paris et continuer à développer des solutions alternatives", appuie Ian Brossat. Et d'ajouter : "Il faut continuer ces transformation là parce que c'est ça l'avenir et c'est prendre au sérieux les exigences liées à l'urgence climatique."