La reprise d'une partie de STX France par le groupe italien Fincantieri, "c'est pour nous effectivement une hypothèse très sérieuse", a estimé François Hollande lors d'une déclaration à l'Élysée aux côtés du président du Conseil italien, mardi. "Nous travaillons dans cette direction avec la volonté que l'État puisse rester un actionnaire minoritaire, nous souhaitons une solution avec un actionnariat multiple", a-t-il ajouté. Paolo Gentiloni a dit pour sa part penser que l'on "arrivera à des solutions comme c'est normal entre deux pays amis".
Fincantieri a été retenu pour reprendre STX France, où l'État français dispose d'une minorité de blocage de 33%. L'État détient aussi 62% du capital du constructeur naval militaire DCNS, dont le P.D.G. a jugé "très probable" son entrée au capital de STX.