La procureure de la République de Saint-Malo, Christine Le Crom, a confirmé jeudi dans un communiqué qu'une plainte pour "un fait de viol" avait été déposée en 2008 contre Nicolas Hulot mais classée sans suite.
Selon ce communiqué, "une jeune femme a effectivement déposé plainte, le 11 juillet 2008, à l'encontre de Nicolas Hulot en dénonçant un fait de viol commis, selon elle, onze ans auparavant, alors qu'elle était déjà majeure". La plainte a été classée "sans suite", les faits étant "prescrits", précise la procureure.
"Version contradictoire". À la suite de la plainte, "Nicolas Hulot a été entendu dès le 29 août 2008 sur ces faits par les gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Malo", dit-elle. "Il est d'abord apparu que les deux protagonistes avaient une version contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle précitée. Il a en outre été établi que ces faits s'étaient déroulés entre le 9 et le 11 juin 1997. Ceux-ci étant prescrits, la procédure a été classée sans suite par le procureur de la République de Saint-Malo, ce dont la plaignante a été avisée par un courrier du 30 octobre 2008", précise-t-elle.
Hulot s'est exprimé jeudi. Informé de rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours dans les rédactions sur un possible article en préparation, le ministre de la Transition écologique a "pris les devants" pour contrer "un poison lent qui tue", en démentant sur BFMTV tout comportement inapproprié concernant "deux affaires qui n'en sont pas".
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