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avec AFP / Crédit photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP , modifié à
À propos de l'hypothèse d'une nomination à Matignon de Xavier Bertrand, Gérald Darmanin juge qu'il n'est "pas anormal que quelqu'un qui n'est pas de notre famille politique dirige le gouvernement". Ajoutant également que l'actuel président de la région Hauts-de-France disposait de "grandes qualités".

Gérald Darmanin juge qu'il n'est "pas anormal que quelqu'un qui n'est pas de notre famille politique dirige le gouvernement", à propos de l'hypothèse d'une nomination à Matignon de Xavier Bertrand, dans une interview au Figaro à paraître mardi. Quand on lui demande si le camp macroniste est "prêt" à une nomination du président LR de la région des Hauts-de-France pour succéder à Gabriel Attal, le ministre de l'Intérieur démissionnaire répond : "j'ai dit que Xavier Bertrand avait de grandes qualités".

"Il y a par ailleurs un fait : nous n'avons pas gagné les élections législatives. Il n'est pas anormal que quelqu'un qui n'est pas de notre famille politique dirige le gouvernement", ajoute-t-il. Très satisfait du bilan sécuritaire des Jeux olympiques de Paris et de son action durant quatre ans place Beauvau, Gérald Darmanin fait valoir qu'à "l'Intérieur, un cycle s'achève indéniablement après le succès des Jeux".

"Avoir plus d'ambition pour son pays que pour soi-même"

Quittera-t-il l'Intérieur avant les Jeux paralympiques (28 août-8 septembre) ? L'intéressé répond que la décision appartient au chef de l'État. "Il est normal d'installer un nouveau gouvernement après des élections", glisse-t-il. "Le président doit choisir, mais les partis de gouvernement doivent aussi accepter de gouverner. On a parfois l'impression que les femmes et hommes politiques ne veulent plus gouverner par peur des difficultés", juge-t-il.

 

À propos de la seconde édition de son "rendez-vous de Tourcoing", dont il a fait sa rentrée politique, il explique qu'il "faut avoir plus d'ambition pour son pays que pour soi-même. Cela passe par l'action, mais aussi les idées". Ce rendez-vous, fixé le 15 septembre, "essaiera", selon lui, "de répondre à l'indispensable question sociale".