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Ukraine, Trump, Macron, 2027... Marine Le Pen fait le point lors d'un entretien à la presse

Alexis Delafontaine avec AFP - Mis à jour le . 2 min

Marine Le Pen, a estimé vendredi que "la première des menaces" pour la France n'était pas la Russie mais "le fondamentalisme islamiste" et salue Donald Trump qui "tient ses promesses", dans un entretien au Figaro. Interrogée sur ses ambitions présidentielles pour 2027, la cheffe des députés RN répond "ne pas désespérer qu'il y ait d'abord des élections législatives".

La leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé vendredi que "la première des menaces" pour la France n'était pas la Russie mais "le fondamentalisme islamiste" et salue Donald Trump qui "tient ses promesses", dans un entretien au Figaro. "Si au bout de trois ans, la Russie a du mal à avancer en Ukraine, il y a peu de chances pour qu'elle ambitionne de venir jusqu’à Paris", ironise la patronne des députés RN, qui dit "partager totalement l'avis de François Fillon : le fondamentalisme islamiste reste la première des menaces". 

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Dans un entretien à Valeurs actuelles paru mardi, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy avait estimé que "la Russie est une menace infiniment moindre que (l'islamisme radical) qui prospère désormais sur une grande partie de notre territoire. À propos de Donald Trump, Marine Le Pen lui prête "un défaut majeur aux yeux des responsables politiques français : il tient ses promesses". "Il avait promis la paix, il va donc y mettre tout son poids", prédit-elle. Elle ajoute toutefois le trouver trop brutal et cruel sur le retrait de l'aide ukrainienne.

"Il s'agit en fait du grand retour des Nations. (...) C'est l'enterrement de première classe de la mondialisation qui était déjà en voie d'affaiblissement. Ce moment, c’est notre moment", poursuit la leader d'extrême droite. La triple candidate malheureuse à la présidentielle fait néanmoins part de sa "crainte" que "la paix se négocie uniquement entre la Russie et les États-Unis", appelant "les pays européens, la France en tête" à "être présents à la table des négociations", en "veillant à ce que l'on évite un traité de paix qui contienne en son sein tous les germes d'une future guerre".

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Marine Le Pen, alliée de Viktor Orban

Elle conteste en outre que les États-Unis ne soient plus les alliés de la France, faute de quoi cela reviendrait selon elle à devoir "quitter l'Otan" puisqu'"on ne peut, par définition, pas maintenir une 'alliance' avec des pays qui ne seraient pas des alliés...". 

Marine Le Pen assume par ailleurs d'être une "alliée" du dirigeant hongrois Viktor Orban, resté proche de Vladimir Poutine et soutien de Donald Trump. "Nous sommes alliés sur la souveraineté des nations : cela veut dire que nous sommes d'accord pour ne pas être d'accord", évacue-t-elle. Marine Le Pen ne croit pas en l'existence d'une armée européenne. Si elle existait, la patronne des députés RN à l'Assemblée nationale assure que nos soldats seraient en train de se battre en Ukraine. Interrogée sur ses ambitions présidentielles pour 2027, la cheffe des députés RN répond "ne pas désespérer qu'il y ait d'abord des élections législatives : chaque chose en son temps".