Le porte-parole du Rassemblement national (RN), Sébastien Chenu a dénoncé lundi un "14-Juillet de la honte", après les heurts la veille dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l'Algérie pour la finale de la CAN.
"À chaque fois il y a des problèmes"
"J'ai le sentiment d'un 14-Juillet qui était un 14-Juillet de la honte du début jusqu'à la fin", a encore critiqué le porte-parole du RN, en citant aussi le président de la République conspué avant le défilé, les Black Blocks qui ont "dévasté les Champs-Élysées", des "opposants politiques arrêtés alors qu'il n'y avait rien".
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"Leurs victoires sont nos cauchemars. À chaque fois qu'il y a un match avec l'Algérie, et depuis un certain nombre d'années, Manuel Valls Premier ministre à l'époque l'avait déjà condamné, à chaque fois il y a des problèmes", a critiqué le député du Nord. "Je note qu'il n'y a pas de problèmes lorsque nos compatriotes qui sont d'origine italienne, portugaise etc, choisissent de fêter la victoire d'une équipe qui leur tient à coeur", a-t-il ajouté.
Chenu pointe "un rejet de ce qu'est la France"
"On a le sentiment, non pas d'un patriotisme algérien mais d'un rejet de ce qu'est la France, c'est-à-dire les gens qui manifestent, non pas une liesse populaire mais une liesse algérienne sur les Champs-Élysées, en réalité, se sentent plus algériens que français", a-t-il déploré.
"Il n'y a pas de casse en Algérie lorsque l'équipe d'Algérie gagne, il n'y a pas ce type d'incidents, ça se passe très bien parce que je pense que le pouvoir algérien ne tolérerait pas cela", a encore tenu à souligner Sébastien Chenu. Un total de 282 personnes ont été interpellées dimanche soir dans le pays, notamment lors de heurts intervenus dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l'Algérie, selon le ministère de l'Intérieur.