Macron Papousie nouvelle guinée 1:18
  • Copié
Alexandre Chauveau // Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP
Pour sa dernière visite en Océanie, le président de la République Emmanuel Macron a choisi de faire étape en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Une visite placée sous le signe de la biodiversité, mais aussi qui signe la volonté de la France de marquer son influence dans la région, face à une Chine toujours plus puissante.

Après la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu, Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi soir en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dernière étape de son déplacement en Océanie. Pour ce dernier déplacement dans la région, le chef de l'État y parle protection de la biodiversité et de la présence française en Indo-Pacifique.

Car partout où il est allé, Emmanuel Macron a répété que la France était une puissance de cette immense zone de la planète. Comme pour mieux se convaincre, alors que la Chine a pris une avance considérable en matière d'influence dans la région. 

 

Travailler une autre sphère d'influence

À Nouméa, au Vanuatu ou ce vendredi en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le chef de l'État n'a de cesse de le dire : il veut offrir une alternative à Pékin. Il a notamment assuré à nouveau le caractère français de la Nouvelle-Calédonie, débloqué des fonds pour l'aide au développement au Vanuatu et a annoncé globalement le soutien de la France à ces pays touchés directement par le réchauffement climatique, au moment où l'un des derniers alliés de Paris en Afrique de l'Ouest, le Niger, est en proie à une tentative de coup d'État. 

Emmanuel Macron tente donc d'entretenir une autre sphère d'influence dans le Pacifique. Il peut s'appuyer pour cela sur une présence militaire importante : 7.000 hommes, des alliés solides comme l'Australie, les Émirats arabes unis et surtout l'Inde, et une augmentation des moyens pour la région. La dernière loi de programmation militaire prévoit notamment 150 millions d'euros en plus pour la Nouvelle-Calédonie.