Au micro d'Europe 1, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, est revenu sur l'augmentation des prix dans le domaine de l'énergie et de l'alimentation. Pour lui, les aides fournies par le gouvernement pour faire face à cette inflation répondent "à une logique de ciblage".
Pour lui ces mesures ne "concernent pas l'ensemble des classes moyennes qui doivent payer pour tout le monde". Il critique également des mesures qui ne s'inscrivent pas dans une "logique pérenne comme la ristourne sur le prix de l'essence". "On pourrait aussi rappeler les 600 milliards d'euros de dette qui sont imputables directement aux mauvais choix du gouvernement", a-t-il ajouté.
Il a également évoqué un rapport de l'Insee qui, selon lui, pointe le fait "que la moitié des mesures redistributives du gouvernement sont allées directement aux Français les plus aisés. Emmanuel Macron n'a avantagé qu'une petite élite dans notre pays".
"Les choix économiques cataclysmiques du gouvernement"
Jordan Bardella a également détaillé les propositions de sa famille politique pour faire face à la hausse des prix : "Nous proposons un panier de 100 produits de première nécessité, disponible dans toutes les grandes surfaces, tous les commerces à 0 % de TVA".
Le président du Rassemblement national s'est également positionné en faveur de la baisse des taxes, notamment sur l'essence. "On propose de baisser la TVA de 20 % à 5,5 % sur l'ensemble de l'énergie car c'est devenu une angoisse pour des millions de Français", a-t-il indiqué.
Jordan Bardella plaide également pour "une maîtrise des prix de l'énergie" : "Dans l'Essonne, il y a une école qui ferme parce que la facture d'électricité de la mairie a été multipliée par cinq. Des entreprises, comme Duralex, sont obligées de mettre leur production à l'arrêt. On ne paye pas la guerre entre l'Ukraine et la Russie. On paye les choix économiques cataclysmiques du gouvernement notamment sur le nucléaire".