Emmanuel Macron a exprimé lundi "l'émotion et la solidarité de toute la nation à l'endroit de nos compatriotes victimes des inondations dans l'Aude, et de leurs familles", à l'occasion d'une conférence de presse avec le président sud-coréen Moon Jae-in.
Matinale spéciale en direct de Villegailhenc, mardi sur Europe 1
De 7h à 9h, Nikos Aliagas recueillera les témoignages des habitants, des secouristes et des élus, ainsi que les réactions des auditeurs depuis ce village de l'Aude, durement touché par les inondations.
Macron sur place "dès que possible". "L'ensemble des services de secours sont mobilisés de manière exemplaire et je les en remercie", a ajouté Emmanuel Macron. Le président a demandé au Premier ministre Édouard Philippe de se rendre sur place, alors que l'Élysée a repoussé l'annonce du remaniement gouvernemental en raison de ces inondations, qui ont fait au moins 11 morts selon un nouveau bilan de la préfecture. Emmanuel Macron doit également se rendre sur les lieux sinistrés "dès que possible", a fait savoir la présidence.
"Solidarité" de l'Assemblée, critiques de Mélenchon. Le président de l'Assemblée nationale a fait part lundi de la "solidarité" de la représentation nationale, après les inondations dans l'Aude. "J'adresse en notre nom un message de solidarité aux victimes et à leurs proches", a déclaré depuis le perchoir Richard Ferrand (LREM). Soulignant la "vive émotion de la représentation nationale", l'élu du Finistère a aussi salué la "mobilisation des services de l'État et des municipalités sur le terrain ainsi que le travail exemplaire des forces de sécurité et de secours".
De son côté, Jean-Luc Mélenchon a adressé lors d'une conférence de presse "un salut fraternel et cordial" à "ceux qui sont dans la peine, dans le deuil, (et) à tous ceux qui contribuent à les secourir". "J'appelle mes amis Insoumis de la région à se retrouver sur place" pour "un coup de main matériel et affectueux", a ajouté l'élu des Bouches-du-Rhône. "Le pays est en train de payer naturellement la conséquence de ceux qui n'ont rien prévu, ni en matière de dérèglement climatique, ni en matière de mal occupation des sols, et de mauvaise utilisation des cultures", a-t-il pointé, en appelant à un "véritable gouvernement de salut public écologique".