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Geoffrey Branger / Crédit photo : JULIEN DE ROSA / POOL / AFP
Emmanuel Macron s'exprimera lundi dans les JT de TF1 et France 2, en direct de Nouvelle-Calédonie, où il est en déplacement. Une prise de parole très attendue durant laquelle il devrait faire le bilan des 100 jours et se projeter vers la rentrée. Mais pour le conseiller politique Gaspard Gantzer, pas sûr que le président réponde à toutes les questions des Français.

Une prise de parole attendue : Emmanuel Macron s'exprimera ce lundi. Le président de la République s'est fait désirer : prévue ce week-end, cette interview aura donc finalement lieu lundi à 13 heures sur les JT de TF1 et de France 2 et en direct de Nouvelle-Calédonie, où il est en déplacement. L'occasion de faire le bilan des fameux 100 jours après la crise autour de la réforme des retraites. Le chef de l'État ne s'était pas exprimé le 14 juillet, comme le veut la tradition.

"Apaisement" et "perspectives" pour la rentrée

Cet entretien est donc très attendu, mais surtout nécessaire, comme l'explique Gaspard Gantzer, ancien conseiller de François Hollande et président de Gantzer Agency, au micro d'Europe 1. "Réjouissons-nous qu'il s'exprime parce que sa parole était attendue. Personnellement, j'aurais préféré qu'il s'exprime le 14 juillet, comme le veut la tradition. Il s'exprime enfin, c'est bien, on va enfin pouvoir avoir sa lecture politique des derniers mois et surtout une projection vers l'avenir pour savoir ce qui va se passer dans les quatre prochaines années", avance le conseiller politique.

"Sur le fond, je pense qu'il va essayer de donner deux messages : le premier est un message d'apaisement, mais on apaise rarement par les mots, on apaise plus par les actes, sur la question de la sécurité et de l'autorité. Et puis il va donner des perspectives pour la rentrée qu'il a déjà esquissées : il va certainement parler d'écologie, de pouvoir d'achat, d'emplois et probablement de situation internationale", analyse Gaspard Gantzer.

Même si pour l'ancien conseiller de François Hollande, cette interview pourrait être décevante. "On peut craindre malheureusement que dans ce genre d'interview, les choses ne soient pas très précises. Il n'est pas exclu que, avec d'autres mots, il nous refasse le coup des 100 jours parce que l'on sait déjà tous très bien que, à l'automne, ce sera aussi difficile, parce que les choses n'auront pas changé", conclut-il au micro d'Europe 1.