Quelques heures après l'annonce d'un accord prévoyant la libération de 50 otages aux mains du Hamas, en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza, les ministres se réunissaient ce mercredi matin autour d'Emmanuel Macron. Un Conseil des ministres logiquement tourné vers cette actualité alors que, selon les informations d'Europe 1, au moins trois, voire peut-être quatre Français, pourraient être libérés.
Pas encore l'heure des réjouissances
Les concernant, il s'agit exclusivement d'enfants, âgés de 12 à 16 ans. Mais à l'Élysée, si l'on salue l'avancée majeure que constitue cet accord, la prudence reste de mise lorsqu'il s'agit de communiquer. Tant que ces otages ne seront pas libérés et de retour chez eux en chair et en os, l'heure ne sera pas aux réjouissances.
Reste désormais à savoir si ces trois ou quatre ressortissants français seront, ou non, dans la première vague des otages libérés. Car les libérations sont censées s'effectuer de façon perlée. À l'heure actuelle, on évoque le chiffre de 12 otages par jour, en théorie, à compter de ce jeudi. D'où la grande retenue du côté de l'exécutif qui a bien conscience que cet accord est sensible et qu'au moindre dérapage, tout peut s'interrompre.