Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, hypothétique candidat au poste de Premier ministre après le succès du Nouveau Front populaire aux législatives, a redit lundi ne pas vouloir s'imposer à Matignon.
"Nous avons besoin de stabilité"
"Je fais partie de la solution, pas du problème", a déclaré sur LCI le triple candidat à la présidentielle, considéré par certains, y compris à gauche, comme trop clivant. "Nous avons plusieurs candidatures à proposer", a ajouté le fondateur de La France insoumise, mettant encore une fois en avant les "talents" de Manuel Bompard le coordinateur du mouvement, Mathilde Panot l'ancienne cheffe des députés LFI et Clémence Guetté, responsable du programme du mouvement de gauche radicale.
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Pour l'ancien député des Bouches-du-Rhône, il apparaît évident qu'un Insoumis occupera ce poste. "Le rapport de force est réglé. Il y a le nombre de députés LFI et celui des autres membres du Nouveau Front populaire", a-t-il affirmé. Les Insoumis peuvent être le groupe le plus nombreux à gauche à l'Assemblée nationale, mais de peu, et cette hypothèse n'est pas encore confirmée tant que les groupes ne sont pas définitivement constitués.
"Il faut qu'on en parle tous", a souligné Jean-Luc Mélenchon, pour qui dorénavant "la fureur de la campagne est passée". "Nous avons besoin de stabilité", a-t-il ajouté. Concernant une possible coalition avec d'autres forces politiques, Jean-Luc Mélenchon a précisé que le programme du Nouveau Front populaire "ne peut pas être découpé en morceaux". "Ce pays souffre des mensonges de ses dirigeants qui promettent certaines choses, mais en font d'autres", a-t-il prévenu.