Malgré les soupçons qui planent sur lui, Richard Ferrand poursuit sa campagne pour les législatives. Le ministre de la Cohésion des territoires était ces derniers jours dans le Finistère, où il se présente sous l'étiquette de La République en marche! malgré l'enquête préliminaire ouverte contre lui.
Différences entre monde politique et monde des affaires. Pour Jean-Luc Mélenchon, "le monde des affaires ne réagit pas aux mêmes logiques, aux même impératifs que le monde politique". "Dans le monde des affaires, Monsieur Ferrand a été habile et adroit. Mais le même comportement de la part d'un homme public passe pour quelque chose d'inacceptable moralement."
Avec ce raisonnement, le candidat de la France insoumise dans les Bouches-du-Rhône vise plutôt la composition du gouvernement d'Emmanuel Macron que Richard Ferrand directement : "Plus vous placez de gens qui viennent du monde des affaires, plus vous êtes certains de tomber sur des affaires à un moment ou à un autre."
"La vertu est un principe d'action publique." Aux yeux de la loi, rien ne peut pour l'instant être reproché à Richard Ferrand. C'est sur le plan de la morale que le ministre de la Cohésion des territoires subit le plus d'attaques. Jean-Luc Mélenchon estime pour sa part que la morale est "une affaire d'ordre privée". Par contre, "dans la sphère publique, c'est un principe qui entre en ligne d'action". Un principe que le leader de la France insoumise "appelle la vertu". Pour le définir, "Meluch" explique que tout ce qui est réalisé dans la sphère publique doit être "bon pour tous et non pour soi." "La vertu est un principe d'action publique", conclut Jean-Luc Mélenchon.