Des félicitations, mais aussi quelques tacles. Sur Europe 1, Jean-Marie Le Pen a d'abord salué, dimanche, la qualification de sa fille Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. "Je n'ai pas de conseils à lui donner", a-t-il indiqué, assurant qu'elle "mérite" cette place au second tour, qu'il avait lui-même arrachée en 2002.
"Campagne plus dynamique". Mais l'ancien président du Front national a ensuite ajouté un bémol à cette performance du parti d'extrême droite. "J'aurais souhaité une campagne plus dynamique, plus agressive et moins convenue, plus française, avec moins le désir de se dédiaboliser", a critiqué l'eurodéputé.
Macron, "socialiste déguisé". Va-t-il faire campagne auprès d'elle ? "Je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour faire battre Macron", "socialiste déguisé", a annoncé Jean-Marie Le Pen. Au point de s'afficher avec sa fille, avec qui les relations sont compliquées depuis 2015 ? Réponse du "Menhir" : "Je ne sais pas, ça dépend d'elle, ça ne dépend pas de moi. (...) Le 1er mai, je prendrai la parole, place des Pyramides, et je donnerai mon analyse de la situation, mes critiques et mes positions."