Le sénateur de l'Essonne et ex-secrétaire d'État Jean-Vincent Placé, qui avait été agressé pendant le week-end à Paris, a décidé de ne pas se représenter au Sénat aux prochaines élections du 24 septembre.
"Prendre du champ". "Je ne me représente pas", a déclaré Jean-Vincent Placé, confirmant une information du Figaro. "J'y réfléchissais depuis longtemps", a-t-il poursuivi. "Je trouve que la situation actuelle est extrêmement confuse et je n'ai pas envie de soutenir le régime en place", a-t-il ajouté. "Et entre le nouveau monde et l'ancien monde, il faut savoir prendre du champ", a-t-il dit. "Cela fait 28 ans que je suis militant et il peut être intéressant de faire un nouveau départ dans la vie hors politique", a encore indiqué Jean-Vincent Placé, 49 ans.
Toujours conseiller régional. Soulignant qu'il a "plusieurs projets, il a énuméré ses champs d'intérêt : l'économie verte, le numérique, la simplification administrative... "J'ai aussi envie de voir ma fille de 4 ans grandir", a-t-il dit. Pour autant, Vincent Placé n'abandonne pas totalement la politique puisqu'il garde son mandat de conseiller régional d’Île-de-France.
Il "va mieux". Jean-Vincent Placé avait été frappé dans la nuit du 2 au 3 septembre par trois individus qui lui ont dérobé son téléphone portable, sa montre et sa carte bleue. Souffrant au dos et au visage, il s'était vu prescrire une incapacité totale de travail de six jours. "J'ai eu deux/trois mauvais jours, mais cela va mieux", a-t-il dit.