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Jordan Bardella pousse l'idée d'un référendum sur l'immigration face à la «submersion»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Jordan Bardella pousse l'idée d'un référendum sur l'immigration face à la «submersion»
Jordan Bardella pousse l'idée d'un référendum sur l'immigration face à la «submersion» © JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

Lors d'un meeting à Montélimar, le président du RN, Jordan Bardella, a appelé Emmanuel Macron à organiser un référendum sur l'immigration, une manière de répondre à la "submersion migratoire en cours et à venir". Si le président ne le fait pas, le RN le fera à son "arrivée au pouvoir".

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a poussé samedi lors d'un meeting à Montélimar d'idée d'un référendum sur l'immigration, réponse à la "submersion migratoire en cours et à venir", sans dire un mot sur la question brûlante du budget et d'une éventuelle censure de François Bayrou.

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"Nous (l')organiserons dès notre arrivée au pouvoir"

Devant 3.000 personnes, dans ce département où deux députés sur quatre sont RN, l'eurodéputé s'est longuement attardé sur l'idée d'un "référendum sur l'immigration" - dont la constitutionnalité est largement remise en cause par de nombreux experts -, qu'il réclame immédiatement à Emmanuel Macron.

À défaut, "nous (l')organiserons dès notre arrivée au pouvoir", promet-il. "Le projet de loi qui sera soumis à l'approbation des Français constituera un véritable bouclier juridique et politique face à la +submersion migratoire+ en cours et à venir", s'est amusé le président du parti d'extrême droite, paraphrasant le Premier ministre.

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François Bayrou a suscité un tollé à gauche et jusque dans son camp en évoquant lundi sur LCI le "sentiment de submersion" migratoire selon lui ressenti par les Français, estimant qu'il faut en la matière une juste "proportion", et que "cette question de proportion, elle est très rapidement et très souvent atteinte".

 

L'expression, empruntée à l'extrême droite et assumée par François Bayrou lors des Questions au gouvernement mardi, a redonné de la vigueur à l'hypothèse d'une censure du gouvernement par le PS. Le président du parti d'extrême droite s'est montré fort peu disert sur la question, alors qu'un 49.3 est attendu lundi sur le budget, et par conséquent une motion de censure mercredi, promise par une partie de la gauche, dont LFI.

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"La décision n'est pas prise", a-t-il sobrement commenté auprès de plusieurs journalistes après le meeting, faisant valoir que le texte sur lequel François Bayrou demandera aux députés de se prononcer peut encore évoluer. Une commission mixte paritaire réunissant à huis clos sept sénateurs et sept députés a abouti vendredi à une version de compromis sur le budget, que le gouvernement peut encore amender.

A l'issue de la CMP, le député RN Jean-Philippe Tanguy avait affirmé à la presse que son groupe déciderait lundi de son vote sur la version finale du budget -si vote il y a- et de sa position sur la censure.